La Politique linguistique de l’État

La Loi sur la langue officielle et commune du Québec, le français, sanctionnée le 1er juin 2022, instaure un devoir d’exemplarité de l’État afin de marquer l’importance du rôle de l’Administration québécoise dans la pérennité de la langue française. Dans le but de soutenir l’Administration dans ce nouveau devoir, la Loi prévoyait l’adoption d’une politique linguistique de l’État. Celle-ci a été adoptée, le 22 février dernier, et vient d’être publiée sur le site Web du ministère de la Langue française.

La Politique linguistique de l’État s’applique aux ministères, aux organismes gouvernementaux et municipaux ainsi qu’aux institutions parlementaires.

Le rôle central de la Politique est de guider les organismes auxquels elle s’applique dans l’exécution des obligations qui leur incombent en matière d’exemplarité de l’État. Plus précisément, la Politique vise à assurer la cohérence et la cohésion de l’action de l’Administration, à guider la prise de décisions et à établir les grands principes relatifs à la gouvernance et à la reddition de compte. La Politique linguistique de l’État entrera en vigueur le 1er juin prochain et devra être révisée au moins tous les 10 ans.

À partir du 22 mai …

La date d’entrée en vigueur de plusieurs dispositions de la Charte dépendait de l’adoption de la Politique. Voici donc un résumé des obligations qui entreront en vigueur à partir du 22 mai:
– Les organisations de l’Administration assujetties à la Politique doivent adopter une directive. Les organismes municipaux doivent transmettre au ministre de la Langue française leur directive et rendre celle-ci publique.
– Si un organisme de l’Administration n’adopte pas sa directive dans les temps impartis, le ministre de la Langue française peut lui-même s’en charger.
– Le ministère de la Langue française publie chacune des directives approuvées ou élaborées par son ministre et en transmet une copie au commissaire à la langue française.
– Les organismes de l’Administration assujettis doivent rendre compte de l’application de leur directive et de la Politique dans leur rapport annuel.
– Le ministre de la Langue française peut vérifier la conformité de la directive adoptée par un organisme municipal et ordonner à celui-ci d’y apporter des modifications s’il ne la juge pas conforme.
– Si un organisme de l’Administration auquel s’applique la Politique ne respecte pas une de ses obligations, le ministre de la Langue française peut lui ordonner d’élaborer des mesures afin de se conformer.

L’Association des directeurs généraux des municipalités régionales de comté du Québec (ADGMRCQ) accueille favorablement le projet de loi 16. Cette modernisation de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme (LAU) constitue une étape majeure de la mise en œuvre de la Politique nationale d’architecture et d’aménagement (PNAAT), laquelle énonce les grands enjeux de l’aménagement et renforce le rôle intégrateur du schéma d’aménagement et de développement. L’ADGMRCQ a participé activement aux travaux liés à l’élaboration de la PNAAT au cours des deux dernières années.

Les modifications à la LAU permettront aux MRC de mieux faire face aux nombreux défis auxquels elles sont confrontées dans le cadre de l’équilibre général de la gestion de leur territoire, notamment l’occupation dynamique des territoires et la création de milieux de vie de qualité́, la protection des biens et des personnes, la protection des milieux naturels et du territoire agricole et la lutte contre les changements climatiques. L’ADGMRCQ salue également l’insertion dans la LAU d’un préambule confirmant la responsabilité politique de l’aménagement et le partage des pouvoirs.

« L’ADGMRCQ se réjouit de l’introduction d’un texte sur les finalités de la planification territoriale. Toutefois, nous ne devons pas oublier que le Québec est pluriel, et bien que nous appuyions l’importance de consolider les périmètres d’urbanisation, nous ne devons pas oublier de parler de l’enjeu de la dévitalisation de certains de nos milieux ruraux qui nécessite une approche adaptée au contexte particulier et une approche concertée des municipalités et différents ministères. Dans ce contexte, il est primordial d’ajouter comme finalité l’occupation dynamique du territoire à l’article 6 de ce projet de loi », mentionne Joffrey Bouchard, président de l’ADGMRCQ.

Toutefois, différents aspects du projet de loi sont préoccupants. D’une part, le projet propose de nouveaux pouvoirs ministériels d’intervention directe qui apparaissent aller à l’encontre du principe de décentralisation qui est à la base de l’aménagement du territoire. Étant donné que les MRC et les municipalités locales sont les mieux placées pour prendre en compte les réalités de leur territoire, ces nouveaux pouvoirs devraient être balisés. Ainsi, la loi devrait prévoir un mécanisme d’échange et de conciliation qui implique directement les instances municipales.

De plus, le projet de loi introduit des dispositions qui ont pour effet de suspendre le traitement d’une vérification de conformité à un organisme qui est en défaut de respecter les délais de concordance prévus à la loi. Le cas échéant, et ce malgré certaines exceptions, ces dispositions auront pour effet d’empêcher l’entrée en vigueur de toute autre modification au document de planification ou aux règlements d’urbanisme de cet organisme tant que la concordance ne serait pas effectuée. Cette conséquence automatique enlève le pouvoir discrétionnaire des autorités concernées (ministre, communauté métropolitaine et MRC) qui permet d’éviter des situations ayant pour effet de compromettre le développement local ou régional. Nous recommandons que les dispositions relatives au « refus de se prononcer » soient facultatives et non obligatoires.

Enfin, le régime de monitorage introduit dans la LAU devra tenir compte des particularités territoriales et devra être déployé dans un grand respect des échelles de planification établies. La mise en œuvre d’un tel système de monitorage nécessitera un soutien financier spécifique de la part du gouvernement afin que les MRC n’absorbent pas les coûts de cette nouvelle responsabilité. Finalement, le monitorage de l’aménagement du territoire doit s’inscrire dans un processus de co-construction avec une confiance mutuelle des partenaires. L’aménagement du territoire étant un processus partagé avec plusieurs partenaires (ministères et organismes, municipalités locales, citoyens), la responsabilité de la non-atteinte d’une cible ne doit pas être imputable à un seul de ces acteurs.

L’ADGMRCQ entend continuer à collaborer de près avec l’ensemble des partenaires concernées afin que soient menés à bien ces travaux d’une importance majeure pour un avenir durable de l’ensemble du territoire québécois.

À tous les membres de l’Association des directeurs généraux des MRC du Québec (ADGMRCQ).

Madame, Monsieur,

Au nom du Conseil d’administration de votre association, vous êtes convoqué(e) par la présente à assister à la 26e assemblée générale annuelle qui se tiendra le jeudi 27 avril 2023 à 16h00 à la Salle des Remparts de l’Hôtel Manoir Victoria, 44, Côte du Palais, Québec.

Comme une élection a eu lieu l’an dernier pour tous les postes d’administrateurs ainsi que pour les postes de président et de vice-président, il n’y aura aucune élection cette année. Des élections pour les postes de président et de vice-président ainsi que pour les postes d’administrateurs des sections paires auront lieu en 2024, et ceux des administrateurs sections impaires auront lieu en 2025.

Vous êtes également conviés au cocktail des Retrouvailles et du Club des Ex qui se tiendra au Salon Kent / du Palais à compter de 17h30.

 

Jacques Laberge, Secrétaire

Lors de la séance du conseil d’administration de l’ADGMRCQ du 3 avril dernier, les administrateurs ont notamment adopté les résolutions suivantes :

CA-122-06          Obligation pour les municipalités d’adjuger des contrats qu’aux fournisseurs conforme à la Charte de la langue française 

CONSIDÉRANT QUE l’Administration ne peut conclure un contrat avec une entreprise à laquelle s’appliquent les dispositions de la section II ou lui octroyer une subvention lorsque cette entreprise ne possède pas d’attestation d’inscription, n’a pas fourni, dans le délai prescrit, l’analyse de sa situation linguistique, ne possède pas d’attestation d’application de programme ni de certificat de francisation ou si son nom figure sur la liste prévue à l’article 152;

CONSIDÉRANT QUE la validation de la conformité de cette disposition nécessite pour les organismes municipaux des vérifications techniques quant aux conditions relatives à la francisation qui s’avèrent très fastidieuses à réaliser pour les gestionnaires municipaux de façon qu’ils aient une pleine et entière assurance que les données qu’ils obtiennent sont conformes;

CONSIDÉRANT QUE les organismes municipaux devront documenter le dossier de tout fournisseur au moment de chaque achat d’un bien ou d’un service, sans distinction du coût de la dépense. S’il y a un défaut pour le fournisseur, un soumissionnaire ou un co-contractant de se conformer dans le cadre d’un appel d’offres, il y aura rejet de la soumission.

CONSIDÉRANT QUE, conséquemment, les achats en épicerie, les pleins d’essence, les achats de fourniture de bureau, les achats de matériaux en quincaillerie, ou autres effectués par une municipalité sont des contrats et sont visés par la restriction prévue à l’article 152.1.

EN CONSÉQUENCE, il est proposé par M. Stéphane Bergeron et unanimement résolu que :

  • L’article 152.1 de la Charte de la langue française devrait s’appliquer uniquement pour les contrats d’une valeur supérieure au seuil prévu pour les contrats publics;
  • Un registre accessible sur Internet permettant d’établir la situation de l’entreprise en fonction de l’évolution de son processus visant l’obtention de son certificat devrait être mis en place et géré par l’OQLF. Ainsi, la personne qui analyse les soumissions au sein de l’organisme municipal devra simplement s’assurer que le fournisseur est sur cette liste. Le registre devra être mis à jour en continu ;
  • L’OQLF réalise une campagne d’information et qu’elle produise des guides appropriés auprès des organismes publics et de l’ensemble des fournisseurs.

 

CA-122-07          Demande d’exonération des tarifs relatifs aux interventions des MRC dans les milieux humides et hydriques en vertu des pouvoirs et des devoirs que lui confèrent les articles 103 à 110 de la Loi sur les compétences municipales 

CONSIDÉRANT le nouveau régime d’autorisation ministérielle relatif aux interventions dans les milieux humides et hydriques ainsi que le Règlement sur les frais exigibles relatifs au régime d’autorisation environnementale et d’autres frais ;

CONSIDÉRANT QUE le Règlement sur les frais exigibles relatifs au régime d’autorisation environnementale et d’autres frais prévoit une tarification pour la délivrance d’une autorisation ministérielle, d’une autorisation générale et d’une déclaration de conformité, pour différentes interventions dans les milieux humides et hydriques ;

CONSIDÉRANT les dispositions de la Loi sur les compétences municipales qui confèrent aux MRC la compétence exclusive à l’égard des cours d’eau ainsi que le devoir d’intervenir dans les cours d’eau dans les cas d’obstructions qui menacent la sécurité des biens ou des personnes et le pouvoir d’exécuter des travaux d’aménagement ou d’entretien ;

CONSIDÉRANT QU’avant l’entrée en vigueur du nouveau régime d’autorisation ministérielle, les MRC pouvaient soumettre une demande d’autorisation préalable à l’entretien de cours d’eau sans frais ;

CONSIDÉRANT QU’aucuns frais ne sont exigés lors d’une demande d’autorisation présentée en vertu de l’article 128.7 de la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune, pour des travaux réalisés par les MRC dans le cadre des articles 105 et 106 de la Loi sur les compétences municipales ;

CONSIDÉRANT QUE les MRC sont exonérées de tous frais lors d’une demande de permis de gestion de la faune, déposée en vertu de l’article 47 de la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune, dans l’objectif d’assurer l’écoulement des eaux des cours d’eau selon l’article 105 de la Loi sur les compétences municipales ;

CONSIDÉRANT QUE le Règlement sur les frais exigibles relatifs au régime d’autorisation environnementale et d’autres frais impose une surcharge sur des procédures administratives et techniques déjà très lourdes, complexes, exigeantes, longues et extrêmement onéreuses, et que le fardeau financier découlant de l’exercice de la compétence des MRC, dans le contexte des exigences établies par les ministères, est déjà très important ;

EN CONSÉQUENCE, Il est proposé par M. Jean-Maxime Dubé et unanimement résolu de demander au ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, monsieur Benoit Charrette, d’exonérer les MRC de l’obligation de payer les tarifs relatifs à toutes interventions des MRC dans les milieux humides et hydriques en vertu des pouvoirs et des devoirs que lui confèrent les articles 103 à 110 de la Loi sur les compétences municipales.

 

CA-122-08          Demande de report de la date de transmission au ministre du rapport financier et du rapport de l’auditeur indépendant 

CONSIDÉRANT le manque d’auditeurs dans plusieurs régions du Québec ;

CONSIDÉRANT QUE plusieurs cabinets d’auditeurs manquent de ressources pour réaliser les audits municipaux en plus de leurs autres mandats;

CONSIDÉRANT QUE plusieurs municipalités ne sont pas en mesure de mandater un auditeur pour réaliser l’audit annuel;

CONSIDÉRANT l’obligation annuelle des municipalités de transmettre au ministre l’audit au plus tard le 15 mai et que le report de la date de transmission au ministre au plus tard le 30 juin permettrait d’aider les cabinets d’auditeurs à réaliser des mandats d’audits municipaux;

CONSIDÉRANT QUE le rapport aux citoyens des faits saillants du rapport financier, effectué par le maire lors d’une séance ordinaire du conseil, pourra être effectué après la date de transmission du rapport;

EN CONSÉQUENCE, Il est proposé par M. Dominick Faucher et unanimement résolu de demander à la ministre des Affaires municipales, Mme Andrée Laforest que la date de transmission du rapport financier et du rapport de l’auditeur indépendant soit le 30 juin au lieu du 15 mai, et que le maire puisse faire rapport aux citoyens des faits saillants du rapport financier et du rapport de l’auditeur indépendant lors d’une séance ordinaire du conseil tenue au plus tard en juillet, au lieu du mois de juin.

 

Le 5 avril dernier, le Conseil des ministres a procédé à la nomination, à compter du 6 avril, de M. Frédérick Guay comme sous-ministre du ministère des Transports et de la Mobilité durable. M. Guay est sous-ministre du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation. Le poste de sous-ministre au MTMD était occupé par M. Patrick Dubé qui a été nommé secrétaire du Conseil du trésor.

Le Conseil des ministre a également nommé, également à compter du 6 avril, M. Nicolas Paradis comme sous-ministre du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation. M. Paradis est sous-ministre associé au ministère de la Justice.

L’ADGMRCQ souhaitent bon succès à MM. Guay, Paradis et Dubé dans leurs nouvelles fonctions.

La page Web consacrée au régime transitoire de gestion des rives, du littoral et des zones inondables a été récemment simplifiée et améliorée.

Voici le lien:

Régime transitoire de gestion des zones inondables, des rives et du littoral | Gouvernement du Québec (quebec.ca)

L’architecture du contenu a été repensée et l’information a été simplifiée dans le but de la rendre plus accessible. Vous y trouverez un menu de tuiles, facilitant la navigation. Tous les outils qui étaient disponibles sur la précédente page (fiches d’information, aide-mémoire, guides et documents techniques) se retrouvent dans les différentes sections de la nouvelle page, avec quelques explications contextuelles et certains exemples.

Veuillez noter que certains outils de soutien à l’application du régime transitoire feront aussi l’objet d’une mise à jour dans les prochaines semaines. Nous vous en tiendrons informés.

Source : MELCCFP

Nous vous invitons à consulter le Portrait du développement durable du milieu municipal du Québec publié sur le site Internet du Ministère vendredi dernier, le 31 mars. Celui-ci fait suite à l’action 2 du Plan d’accompagnement-conseil 2022‑2023 en développement durable auprès des organismes municipaux.

Le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation applique une tolérance administrative liée à la transmission des rapports financiers 2022, reportant ainsi la date limite du 15 mai au 15 juin 2023. Les organismes visés par cette tolérance administrative sont les municipalités locales, les municipalités régionales de comté et les communautés métropolitaines.

En ce qui concerne les régies intermunicipales et les organismes publics de transport, la date limite de transmission du rapport financier 2022 demeure le 15 avril 2023.

Pour plus d’information, veuillez consulter la page Web du Ministère.

L’Institut de la statistique du Québec publie les résultats sur l’indice de vitalité économique à l’échelle des localités ainsi que des municipalités régionales de comté (MRC) du Québec pour l’année 2020. Les données sont accompagnées d’un bulletin d’analyse (PDF) qui fait état des principaux résultats sur l’indice de vitalité économique à l’échelle des localités québécoises pour l’année 2020.

Les localités les plus vitalisées économiquement tendent à se concentrer dans les régions métropolitaines les plus populeuses

Les localités qui présentent les meilleurs résultats sur le plan de la vitalité économique en 2020 se concentrent en bonne partie dans les quatre régions métropolitaines de recensement (RMR1) les plus populeuses de la province, à savoir Montréal, Québec, la partie québécoise d’Ottawa-Gatineau et Sherbrooke.

Les municipalités situées en périphérie des régions métropolitaines de Montréal et de Québec tirent également bien leur épingle du jeu et se positionnent, pour la plupart, dans les quintiles regroupant les localités les plus vitalisées économiquement. Dans plusieurs de ces localités, on observe d’ailleurs une croissance démographique particulièrement forte au cours des dernières années.

Tout comme c’était le cas en 2018, c’est la municipalité de Carignan, au sud de l’île de Montréal, qui affiche l’indice de vitalité économique le plus élevé en 2020. Cette localité de plus de 11 000 habitants se démarque par un revenu total médian des 18 ans et plus parmi les plus élevés de la province et par sa forte croissance démographique.

Les localités les moins vitalisées économiquement sont, pour leur part et de manière générale, de petite taille et éloignées des grands centres

À l’autre bout du spectre, ce sont les localités des régions de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, de la Côte-Nord et du Bas-Saint-Laurent qui figurent principalement à la fin du classement. Plusieurs localités situées dans la partie septentrionale de la région de l’Outaouais présentent également des indices de vitalité économique particulièrement faibles.

Les localités les moins vitalisées économiquement sont généralement de petite taille, ont une densité de population faible et comptent, globalement, plus de personnes âgées de 65 ans et plus que de jeunes de moins de 20 ans. Elles connaissent également un déclin démographique important.

En plus d’être éloignées des grands centres urbains, ces localités affichent un revenu total médian des particuliers et un taux de travailleurs largement plus faibles que les autres localités québécoises. En outre, les résidents de ces territoires dépendent davantage des transferts gouvernementaux comme source de revenus.

Évolution du classement entre 2018 et 2020

Le choc causé par le début de la pandémie en 2020 n’a pas entraîné de bouleversement majeur au classement des localités de l’indice de vitalité économique. Si l’on compare le classement des localités de l’indice de 2020 à celui de 2018, on constate que la grande majorité d’entre elles sont restées dans le même quintile.

Parmi celles qui ont amélioré leur position relative dans le classement entre 2018 et 2020, plusieurs se trouvent dans les régions des Laurentides et de Lanaudière. On les retrouve notamment dans les MRC des Pays-d’en-Haut, dans les Laurentides, et dans celles de Montcalm et de Matawinie, dans Lanaudière.

Tableaux dynamiques et cartes interactives

Visualisez les données sur l’indice de vitalité économique des localités, mais aussi des MRC à l’aide de cartes interactives, de tableaux dynamiques et de fiches synthèses disponibles sur le site Web de l’Institut.

Qu’est-ce que l’indice de vitalité économique des localités?

L’indice de vitalité économique permet de classer les localités les unes par rapport aux autres en fonction de leur vitalité. Une valeur négative signifie généralement que la localité accuse un retard en matière de vitalité économique par rapport à la majorité des localités québécoises et, à l’inverse, une valeur positive indique que la localité présente un résultat supérieur à la plupart des localités.

L’indice de vitalité économique des territoires est la moyenne géométrique des variables normalisées de trois indicateurs : le revenu total médian des particuliers de 18 ans et plus, le taux de travailleurs (proportion de personnes occupant un emploi) de 25 à 64 ans et le taux d’accroissement annuel moyen de la population sur cinq ans. Chacun de ces indicateurs représente une dimension importante de la vitalité, soit respectivement le niveau de vie, le marché du travail et la dynamique démographique.

L’indice présente ainsi une expression synthétique de la vitalité économique des territoires selon ces trois dimensions. Cependant, il représente de manière simplifiée une réalité qui est forcément plus complexe. Pour en connaître davantage sur la méthodologie qui sous-tend l’indice de vitalité économique, veuillez consulter le Rapport technique et méthodologique (PDF).

Source : Institut de la statistique du Québec.

C’est le 30 juin prochain que la La MRC mettra fin à la collecte à la ferme des plastiques agricoles en raison de la fin de la compensation gouvernementale de 90% de la collecte sélective consécutive à la mise en place de la première phase du programme.

La MRC a donc choisi de revoir sa stratégie, tout en espérant un report de la décision ou un retour de cette compensation. Une demande en ce sens sera d’ailleurs adressée au ministère de l’Environnement, de la Lutte au changement climatique, de la Faune et des Parcs.

Ainsi, à compter du 30 juin prochain, une alternative à la collecte à la ferme sera proposée, alors que deux points de dépôt des plastiques agricoles seront offerts aux producteurs de la région. Le modèle actuel de la collecte concerne la plupart des plastiques agricoles, dont les films d’ensilage.

La collecte à la ferme des plastiques agricoles avait été implantée, puis offerte à certains producteurs agricoles de la MRC depuis 2017. La mesure visait à étudier la pertinence d’une telle démarche. Celle-ci suscitait un intérêt certain, puisqu’environ 400 tonnes de plastiques agricoles sont générées annuellement par les producteurs agricoles dans Bellechasse et que 75 tonnes ont été récupérées en 2022.

Entre-temps, un organisme sera éventuellement désigné pour prendre en charge la collecte à l’échelle de la province. Celui-ci, possiblement AgriRÉCUP, verra à instaurer des points de dépôts pour la récupération de tous les types de plastiques agricoles sur l’ensemble du Québec, puisque toutes les autres formes de collecte, y compris celle de porte-à-porte, n’auront plus droit au financement gouvernemental qui les soutenait précédemment.

Source : La Voix du Sud