Depuis un bon moment, les MRC du Centre-du-Québec, dont la MRC d’Arthabaska, se préparent au développement de la filière batterie et des défis que cela comporte.

« On parle de milliers d’emplois à proximité de notre région. Il y aura nécessairement de la pression sur les périmètres urbains, tant pour les résidences que pour les industries », a souligné le directeur général de la MRC d’Arthabaska, Frédérick Michaud, lors de la séance d’avril du Conseil des maires.

Ce dernier a expliqué qu’un grand travail a été effectué jusqu’ici au Centre-du-Québec pour doter les MRC de moyens pour améliorer leurs outils de planification en lien notamment avec la disponibilité des terrains résidentiels,  industriels et autres, les phasages de développement, les stratégies d’identification.

« Un arrimage avec les partenaires du milieu est nécessaire, a fait valoir le DG de la MRC. « On a d’ailleurs consulté le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ), le Centre de services scolaire, les organismes communautaires et la Corporation de développement économique de Victoriaville et sa région. On doit savoir ce qu’une région doit faire pour se préparer à l’accueil de nouveaux citoyens, de nouvelles entreprises de façon importante », a expliqué M. Michaud.

Ainsi, l’embauche d’une ressource en aménagement du territoire a été recommandée. « Cette ressource pilotera toute cette démarche d’identification des espaces urbains, ruraux, agricoles et industriels », a-t-il précisé.

Le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation a mis une enveloppe monétaire à la disposition de la Table des MRC. « Il y a de l’argent pour faire l’analyse des impacts de la filière batterie, mais des sommes sont aussi réservées pour chacune des MRC afin qu’elles puissent mettre à jour leurs outils de planification », a indiqué Frédérick Michaud.

Source : MRC Arthabaska

À l’occasion de l’édition 2024 du Forum des communautés forestières, la Fédération québécoise des municipalités (FQM) est heureuse de vous partager la Déclaration lue devant l’auditoire réuni ce jour à Lévis pour échanger sur cet enjeu.

En effet, les communautés forestières sont actuellement très préoccupées par la gestion des forêts. Face à la diminution graduelle de leur pouvoir d’influence en la matière, les décideurs locaux sont inquiets. Pour mieux définir leurs priorités d’actions, les membres du Regroupement des communautés forestières et de la commission permanente de l’énergie et des ressources naturelles de la FQM ont, dans les derniers mois et à titre de porte-parole des régions forestières, entrepris une réflexion globale sur la forêt et le secteur forestier dans son ensemble.

Cette Déclaration est un signal fort de la nécessité de passer à l’action dès maintenant. Pour lire la Déclaration, cliquez ICI.

Source : FQM

La candidature de monsieur Vachon pour ce poste s’est imposée d’emblée puisqu’il occupe les fonctions de directeur du service Environnement et Parcs à la MRC des Laurentides depuis les trois dernières années, période durant laquelle il a su rapidement se démarquer par la maîtrise de ses dossiers, sa capacité de gestionnaire de projets, son souci du résultat, sa passion et sa collaboration avec la direction générale, ses collègues et les partenaires.

Titulaire d’un baccalauréat en biologie et d’une maîtrise en urbanisme, monsieur Vachon a acquis une connaissance approfondie des enjeux environnementaux et ruraux qui touchent notre région. Son parcours académique diversifié lui confère une capacité unique à aborder les défis complexes auxquels la MRC des Laurentides est confrontée.

Au cours des dernières années, il a chapeauté des projets d’envergure tels que la réfection du tronçon Sainte-Agathe-Mont-Blanc de la piste linéaire, de la revitalisation des terres publiques telles que le Parc Eco et l’Ancienne-Pisciculture.

La gestion de l’important dossier du Plan climat est également sous son giron.

Il accompagne les maires et mairesses à la prise de décision pour tous les dossiers environnementaux et principalement pour les comités internes sur l’adaptation et la mitigation du changement climatique, le comité GMR (gestion des matières résiduelles) ainsi qu’auprès des membres du conseil d’administration de la Société des Parcs de la MRC des Laurentides. Il siège également à titre de membre intérimaire à la Corporation du P’tit train du Nord.

Avant son arrivée à la MRC des Laurentides, M. Vachon a occupé les fonctions de directeur du service de l’environnement et de l’urbanisme pour la municipalité de Lac-Simon et occupé différents postes à la Ville de Longueuil et au Biodôme de Montréal, entre autres.

Monsieur Vachon accède au poste de directeur général adjoint en remplacement de Mme Mylène Perrier qui avait été nommée en 2022 et qui relèvera de nouveaux défis sous peu au sein de la MRC des Pays-d’en-Haut.

« En mon nom et celui du Conseil des maires, nous tenons à remercier chaleureusement Mylène pour son passage et son apport fort apprécié au sein de notre organisation. Sa prise en charge du service des TI et l’optimisation de façons de faire ont été ses principaux mandats qu’elle a su relever avec brio » affirme Mme Pelletier, directrice générale de la MRC.

L’entrée en fonction de M. Vachon est prévue vers le 27 mai prochain.

Source : MRC Les Laurentides

La ministre des Ressources naturelles et des Forêts et ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie−Îles-de-la-Madeleine, Mme Maïté Blanchette Vézina, se réjouit de la mobilisation qu’ont suscitée les Tables de réflexion sur l’avenir de la forêt au cours des deux derniers mois, soit du 13 février au 12 avril.

Après avoir annoncé des investissements majeurs en forêt lors de la mise à jour économique et dans le dernier budget, le gouvernement continue d’être en action et confirme son soutien à la filière forestière. Ce vaste exercice de consultation, devenu essentiel au lendemain de la saison des feux de forêt de l’été 2023, aura permis de recueillir des pistes de solution concrètes visant à améliorer la gestion et l’aménagement de la forêt québécoise pour les années à venir.

Un total de 499 participants et participantes aux diverses rencontres et de 541 participations via la plateforme Web ont été recensés.

Le rapport de la démarche consultative sera dévoilé au mois de juin 2024.

Faits saillants :
  • La Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier, en vigueur depuis le 1er avril 2013, a fait l’objet de modifications à l’automne 2020. Selon les constats qui émergeront de l’analyse des résultats de la présente démarche, de nouvelles mesures pourraient être envisagées.

Source : MRNF

Mme Perrier cumule plus de 10 ans d’expérience comme gestionnaire. Actuellement en poste en tant que directrice générale adjointe à la MRC des Laurentides, elle a notamment travaillé pour le CISSS des Laurentides et à la Ville de Sainte-Agathe-des-Monts en développement économique, ce qui lui donne une variété d’expériences et une bonne connaissance du territoire. Elle possède un baccalauréat en relations publiques ainsi qu’un MBA.

« C’est avec beaucoup d’enthousiasme que je me joins à l’équipe de la MRC des Pays-d’en-Haut et aux nombreux partenaires qui travaillent à dynamiser cette magnifique région, déclare Mme Perrier. Je tiens à remercier le préfet et l’ensemble des élu.e.s du conseil de la MRC pour leur confiance. Je suis enchantée de relever ce défi professionnel et d’initier de nouvelles collaborations avec les acteurs du milieu. »

Une expérience qui profitera à notre MRC

Son expérience de plus d’une décennie comme gestionnaire et son expertise en gestion de projet, optimisation des processus, planification stratégique et mobilisation d’équipes performantes, seront certainement des atouts pour la MRC. Sa carrière réussie dans le secteur public témoigne de sa capacité à exceller dans divers domaines et à relever les défis avec succès.

« Mylène Perrier a déjà une expérience de directrice générale adjointe depuis deux ans à la MRC des Laurentides. Son expérience en milieu municipal et son enthousiasme feront d’elle une excellente directrice générale. Je lui souhaite une intégration réussie et je suis confiant quant à son succès futur », conclut M. Genest.

Mme Perrier entrera en fonction le 13 mai 2024.

Source : MRC Les Pays-d’en-Haut

La ministre des Affaires municipales, Mme Andrée Laforest, a déposé le 10 avril dernier, à l’Assemblée nationale, le projet de loi 57 visant à protéger les élus et à favoriser l’exercice sans entraves de leurs fonctions et modifiant diverses dispositions législatives concernant le domaine municipal.

Le projet de loi répond à deux priorités du gouvernement, soit de mieux protéger les élus municipaux et les députés, ainsi que de favoriser une meilleure démocratie municipale.

Diverses autres modifications législatives sont apportées concernant le domaine municipal, dont certaines demandées par l’ADGMRCQ.

Dans le domaine municipal, le projet de loi élargit l’admissibilité au vote itinérant, permet le vote au bureau du président d’élection et propose de nouvelles manières de présenter des demandes à une commission de révision de la liste électorale municipale. Il modifie les critères conférant la qualité d’électeur et de personne habile à voter ainsi que ceux applicables à l’éligibilité à un poste de membre du conseil d’une municipalité locale. Il prévoit également qu’est inhabile à exercer la fonction de membre du conseil d’une municipalité locale le directeur général, le greffier ou le trésorier d’une autre municipalité.

Le projet de loi permet, dans les municipalités locales où le greffier-trésorier occupe également la charge de directeur général, la nomination d’une autre personne pour agir à titre de président
d’élection. Il apporte des ajustements à certaines règles concernant les rapports financiers des partis politiques municipaux et prévoit la transmission annuelle aux partis autorisés d’un extrait de la liste électorale permanente.

Le projet de loi accorde au ministre responsable des affaires municipales le pouvoir de reporter ou de suspendre une élection municipale lorsque la sécurité des personnes ou des biens est menacée ou lorsqu’un événement imprévisible entrave sérieusement le bon déroulement de cette élection.

Le projet de loi impose aux régies intermunicipales l’obligation d’adopter un code d’éthique et de déontologie pour leurs employés et il oblige toute municipalité et toute communauté métropolitaine à adopter des normes concernant le maintien de l’ordre, le respect et la civilité durant les séances du conseil.

Le projet de loi prévoit que la Commission municipale du Québec peut faire exécuter une sanction financière qu’elle a imposée à un membre d’un conseil d’une municipalité en vertu de la Loi sur
l’éthique et la déontologie en matière municipale.

Le projet de loi permet au ministre responsable des affaires municipales de désigner une personne pour conseiller une municipalité dans la préparation et le déroulement des séances de son conseil et dans le cadre de ses relations avec les citoyens. Il permet également au ministre de déterminer les formations portant sur le rôle des élus municipaux et sur le système municipal que doivent suivre ces élus.

Le projet de loi permet à un membre du conseil d’un organisme municipal de participer à distance à une séance de ce conseil à certaines conditions. Il prévoit également qu’un élu qui doit s’absenter des séances du conseil pour une période de plus de 90 jours consécutifs peut demander au conseil ou à la Commission municipale du Québec, selon le cas, de lui accorder un nouveau délai pendant lequel il peut s’absenter.

Le projet de loi prolonge à quatre ans la durée du mandat d’un préfet élu par cooptation, tout en permettant à une municipalité régionale de comté de prévoir que ce mandat n’a qu’une durée de
deux ans.

Il prévoit qu’une municipalité a le devoir d’offrir de l’assistance aux élus et aux employés municipaux cités à comparaître, à l’occasion d’une enquête ou d’une pré-enquête, relativement à
leurs fonctions. Il prévoit également qu’une municipalité locale continue, dans certains cas, d’être visée par les dispositions de la loi qui s’appliquent aux municipalités de 100 000 habitants ou plus même si sa population devient inférieure.

Le projet de loi actualise le processus de vente d’immeubles à l’enchère publique, par les municipalités, pour défaut de paiement de taxes foncières, notamment en permettant que l’enchère s’effectue à distance.

Il prévoit que les barrages qui sont la propriété de l’État ou dont il a l’administration ou la gestion ne sont pas portés au rôle d’évaluation foncière. Il permet également à une municipalité locale
d’exiger, dans le cadre d’une entente en matière de zonage incitatif, le versement d’une somme d’argent destinée à la mise en œuvre d’un programme de logements abordables, sociaux ou familiaux.

Le projet de loi ajoute au contenu obligatoire du règlement sur la gestion contractuelle d’un organisme municipal des mesures favorisant les biens et les services québécois ou autrement canadiens et les fournisseurs, les assureurs et les entrepreneurs qui ont un établissement au Québec ou ailleurs au Canada.

Il hausse le plafond applicable aux sommes qu’une municipalité peut verser dans ses réserves financières.

Source : Assemblée Nationale du Québec

Le gouvernement du Québec rend public le rapport synthèse des commentaires recueillis lors de la Consultation nationale sur le territoire et les activités agricoles, qui a débuté en juin 2023. Il est disponible dès maintenant sur le site de la consultation.

La consultation nationale s’est déployée autour de trois thématiques : le territoire agricole, les activités agricoles ainsi que la propriété foncière agricole et l’accès aux terres.

Faits saillants :

  • Rappelons qu’une journée d’échanges avec des intervenantes et intervenants ayant pris part à l’exercice consultatif, issus notamment des secteurs agricole, municipal et environnemental, se tiendra ce printemps.
  • Lors de la démarche de consultation :
    • 3 fascicules ont été publiés, soit un par thématique abordée, et chacun était suivi d’un webinaire;
    • 158 mémoires ont été soumis;
    • 3 rencontres avec des communautés autochtones ont été tenues entre le 25 juillet et le 24 octobre 2023;
    • 18 rencontres régionales ont eu lieu dans les 17 régions administratives entre le 12 décembre 2023 et le 8 février 2024. Ces rencontres ont réuni 618 participants et participantes, principalement des milieux agricole, municipal et environnemental.
  • La consultation nationale vise à moderniser le régime de protection du territoire agricole et à favoriser la mise en valeur du territoire par les activités agricoles. Elle s’inscrit dans l’objectif 5 du plan de mise en œuvre de la Politique nationale de l’architecture et de l’aménagement du territoire (PNAAT) ─ Mieux habiter et bâtir notre territoire du gouvernement du Québec.
  • Doté d’une enveloppe de 360,4 millions de dollars pour la période 2023-2027, le plan de mise en œuvre de la PNAAT permettra, en modernisant les pratiques et les outils en architecture et en aménagement du territoire, d’offrir des milieux de vie encore plus complets, conviviaux et durables à tous les Québécois et Québécoises. Fruit de la collaboration de 23 ministères et organismes, il guidera l’action collective et favorisera la mise en place d’une démarche cohérente et coordonnée des nombreuses parties intéressées.
  • Quarante-cinq ans après l’adoption de la Loi sur la protection du territoire agricole (1978), cette discussion nationale se veut rassembleuse, respectueuse des acquis du Québec, cohérente avec les autres chantiers du gouvernement, mais également lucide sur l’état actuel des choses.

Source : Gouvernement du Québec

La MRC de Marguerite-D’Youville et ses municipalités sont fières d’annoncer la création de Courant collectif, une initiative de réflexion sur l’avenir énergétique du territoire. Dans le cadre de ce projet, la MRC a adopté, lors de la séance de son conseil du 11 avril, un projet de règlement de contrôle intérimaire (RCI) pour baliser et encadrer l’ensemble des démarches en lien avec le développement potentiel de l’énergie éolienne dans la région. En marge de cette action, un exercice exhaustif de réflexion et de participation active avec l’ensemble de la communauté s’amorce.

Dans le but de présenter de façon transparente toute l’information disponible, la MRC et ses municipalités tiendront des ateliers participatifs dans la communauté ce printemps. Les dates de celles-ci seront dévoilées sous peu. Un site Web comprenant tous les renseignements relatifs aux ateliers participatifs et aux projets potentiels en énergies renouvelables sera mis en ligne dans les prochaines semaines.

« C’est la première fois que les villes de la MRC mènent une telle démarche de réflexion ensemble. Nous sommes impatients d’écouter notre communauté. Nous invitons toute la population des six municipalités de la MRC à prendre part à cette démarche de participation publique, qui prévoit de nombreux mécanismes pour faciliter l’apport de toutes et de tous », mentionne Sylvain Berthiaume, porte-parole de Courant collectif et directeur général de la MRC de Marguerite-D’Youville.

La MRC de Marguerite-D’Youville jouit d’une notoriété enviable à l’échelle nationale quant à sa position stratégique dans le domaine des énergies renouvelables. Plusieurs caractéristiques du territoire lui confèrent un avantage dans le développement potentiel de filières énergétiques comme le solaire et l’éolien. À cet effet, des entreprises privées du secteur éolien ont manifesté dans les derniers mois un intérêt pour s’implanter dans la région. Avant que tout développement d’envergure se mette en branle, il est prioritaire d’écouter les attentes, préoccupations et idées de la communauté par le biais d’ateliers participatifs et d’exercices de consultation publique.

Rappelons qu’au courant des dernières années, plusieurs organisations du territoire ont fait leurs preuves dans le domaine des énergies renouvelables, que ce soit dans la biométhanisation, l’énergie solaire, les biocarburants, l’hydrogène vert ou la géothermie. L’énergie qui unit la communauté D’Youvilloise offre plusieurs possibilités de décarbonation et c’est maintenant au tour de la population de s’interroger sur le rôle qui sera porté par le Courant collectif. Toute personne ayant des questions spécifiques sur le projet peut les adresser à l’adresse courantcollectif@margueritedyouville.ca.

Source : MRC Marguerite-D’Youville

Six entreprises se partageront près de 800 000 $ pour la réalisation de cinq projets pilotes, dont le fil conducteur est l’application de l’IA au monde municipal dans une optique
d’adaptation aux changements climatiques. Le soutien financier qui permettra la concrétisation de ces projets provient du volet Projets « Signature innovation » des MRC du Fonds régions
et ruralité. L’organisme IVÉO a été désigné pour accompagner la MRC dans le déploiement de ce projet d’envergure.

La MRC souhaite développer le maillage entre ses municipalités et des entreprises novatrices du Québec, lesquelles réaliseront des projets concrets et inspirants. Les jeunes pousses choisies ont
présenté des idées qui permettront de développer des villes plus intelligentes et durables. Les municipalités font face à des enjeux sans précédent: changements climatiques, infrastructures vieillissantes, réalités économiques complexes, pénurie de main-d’œuvre, etc. La MRC Thérèse-De Blainville croit fermement que l’intelligence artificielle peut être mise au service des villes de façon à les aider à affronter les défis actuels et futurs en matière d’environnement et de changements climatiques. Les jeunes pousses prêtes à tester leurs produits et services en IA pourront le faire auprès des villes de la MRC. Des projets pilotes viendront appuyer la gestion des services municipaux, notamment concernant l’approvisionnement en eau potable, le traitement des eaux usées, l’économie d’énergie dans les infrastructures, la mobilité durable et l’aménagement du territoire dans une perspective d’adaptation aux changements climatiques. L’objectif principal de cette démarche vise une amélioration de la capacité, de la fiabilité et de la diversité de services municipaux grâce à l’intelligence artificielle.

PROJETS RETENUS :

NIOSENSE

Thématique : Environnement – Mobilité durable
Ville partenaire : Boisbriand
Niosense propose une solution ouverte et gratuite pour les villes et les gouvernements en améliorant l’efficacité des transports. Le projet pilote vise à réduire les arrêts inutiles des camions aux feux de circulation par une meilleure synchronisation des corridors routiers.

CIVILIA

Thématique : Environnement – Mobilité durable
Villes partenaires : Blainville, Rosemère, Sainte-Anne-des-Plaines, Sainte-Thérèse
Civilia propose de développer une modélisation avancée des réseaux cyclables existants dans la MRC afin de créer une plateforme pour mesurer l’atténuation de l’impact des travaux de construction sur la mobilité durable. Civilia a développé une suite de solutions pratiques qui permettent aux villes d’améliorer la mobilité des citoyens sur leur territoire et d’accroître la productivité des services publics.

XEOS et K2 GEOSPATIAL

Thématique : Environnement – Changements climatiques
Villes partenaires : Sainte-Anne-des-Plaines, Sainte-Thérèse, Bois-des-Filion
Le projet pilote effectuera un suivi des îlots de chaleur et de la qualité de l’air sur le territoire de la MRC. Le projet permettra également une anticipation des événements climatiques locaux tout en développant une analyse prédictive de l’état de santé des arbres des municipalités.

CANN FORECAST

Thématique : Eau – Économie d’eau potable
Villes partenaires : Sainte-Anne-des-Plaines, Sainte-Thérèse, Bois-des-Filion, Blainville, Rosemère, Boisbriand, Lorraine
Le projet présentera un diagnostic de l’état des aqueducs tout en développant des prévisions de consommation d’eau de la population. CANN Forecast utilise une branche de l’intelligence artificielle, appelée l’apprentissage supervisé, pour faire de la maintenance prédictive sur les aqueducs et ses équipements.

ACARA CLIMATE

Thématique : Environnement – Politiques publiques
Villes partenaires : Sainte-Anne-des-Plaines, Sainte-Thérèse, Rosemère, Boisbriand
Acara Climate utilise un logiciel de gestion de risques climatiques, conçu pour les décideurs publics, qui effectue une planification résiliente de l’utilisation des terres. De plus, l’entreprise réalisera une évaluation détaillée de la vulnérabilité future des municipalités participantes, afin de définir les actions d’adaptation climatiques nécessaires pour un meilleur aménagement du territoire.

Source : MRC Thérèse-De Blainville

Huit nouvelles «synergies» ont été réalisées l’an dernier dans la grande région de Granby, ce qui porte leur nombre à 36 depuis l’implantation du projet de symbiose industrielle, en 2021.

«Les efforts déployés par les entreprises participantes commencent à porter fruit», indique le coordonnateur en économie circulaire à la MRC, Frédéric Legault, par communiqué.

«Un meilleur tri des matières résiduelles favorise la concrétisation de plus en plus de synergies, sans compter les bénéfices d’une sensibilisation à l’approvisionnement responsable.»

De l’acide sulfurique usé d’une entreprise sert notamment à l’assainissement des eaux d’une autre, des fruits et légumes invendus sont redirigés pour nourrir des animaux de ferme et des résidus de bois et de grain sont utilisés pour faire pousser des végétaux dans une autre compagnie, illustre la coordonnatrice aux communications Gabrielle Lauzier-Hudon

Essor

En tout, près de 904 tonnes de matière ont été échangées l’an dernier, soit autant de résidus qui ont évité l’enfouissement, sans oublier l’économie d’énergie et la diminution de la pollution.

«Nous sommes fiers de l’essor toujours plus grand de notre symbiose industrielle, que nous continuerons d’appuyer avec grand intérêt dans les prochaines années», dit le préfet de la Haute-Yamaska, Paul Sarrazin.

Les organismes Granby Industriel et le Centre local de développement de Brome-Missisquoi participent également à ces activités.

Source : La Tribune