Du 1er avril au 15 mai 2024, les organismes municipaux sont invités à soumettre leurs initiatives dans le cadre des appels de projets liés aux deux volets du Programme de résilience et d’adaptation face aux inondations (PRAFI).

Le PRAFI soutient la mise en place de solutions innovantes visant à accroître la sécurité des personnes et la protection des biens dans les milieux bâtis. Les projets soumis doivent être en lien avec la création d’aménagements résilients ou encore la résilience des communautés, notamment par des mesures de réduction de la vulnérabilité ou de relocalisation de bâtiments municipaux et patrimoniaux venant agir en prévention des aléas liés aux inondations et à la mobilité des cours d’eau.

Pour obtenir plus d’information sur les appels de projets ou sur la façon de présenter une demande, rendez-vous sur la page du PRAFI – volet Aménagements résilients ou encore sur celle du volet Résilience des communautés et relocalisation.

Rappelons que le fait de présenter un projet ayant déjà obtenu les autorisations ministérielles requises permet d’accélérer le processus de cheminement d’une demande.

Les organismes municipaux admissibles au PRAFI peuvent également faire appel à leur bureau de projets pour la planification de l’aménagement des zones inondables, afin d’être accompagnés dans la préparation de leurs projets.

Source : Gouvernement du Québec

La ministre des Affaires municipales, Mme Andrée Laforest, annonce une avancée dans la démarche visant l’adoption de nouvelles orientations gouvernementales en aménagement du territoire (OGAT) avec la publication d’une OGAT en matière d’habitation.

En procédant dès maintenant à l’adoption de cette OGAT, les organismes municipaux visés devront établir sans tarder un diagnostic et définir des cibles en habitation pour leur territoire. À terme, la nouvelle OGAT en matière d’habitation permettra d’accélérer la prise en compte des besoins en logement dans le schéma d’aménagement et de développement (SAD) des MRC concernées, cela dans le contexte où le Québec doit composer avec des défis importants liés au logement.

Cette orientation en matière d’habitation s’applique, dans un premier temps, à 23 MRC, ou villes ou agglomérations exerçant certaines compétences de MRC; sur ces territoires, les enjeux de rareté ou d’abordabilité des logements sont particulièrement importants. Les 78 autres MRC du Québec seront assujetties aux mêmes obligations dans un deuxième temps, soit lorsque l’ensemble des nouvelles OGAT, qui représentent les objectifs que poursuit le gouvernement en matière d’aménagement du territoire, entreront en vigueur.

Rappelons que les municipalités, par les compétences qui leur sont octroyées, disposent de leviers importants pour intervenir en habitation sur leur territoire.

Faits saillants :

Source : MAMH

Le gouvernement du Québec informe les entreprises ayant bénéficié d’un prêt ou d’une garantie de prêt à la suite des feux de forêt de l’été 2023 qu’elles pourraient obtenir un pardon de 25 % de la portion en capital octroyée, jusqu’à concurrence de 50 000 $. La conversion en contribution non remboursable doit être réalisée au plus tard le 30 juin 2024.

Le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, ministre responsable du Développement économique régional et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, M. Pierre Fitzgibbon, et le ministre délégué à l’Économie, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval, M. Christopher Skeete, en ont fait l’annonce aujourd’hui.

À ce jour, 165 aides financières ont été accordées dans le cadre du Programme d’appui à la rétention des entreprises stratégiques et à l’aide d’urgence (PARESAU) et du programme Aide d’urgence aux petites et moyennes entreprises (PAUPME), pour un montant total de 23 millions de dollars. Les pardons de prêt pourraient atteindre 3,6 millions de dollars.

Pour se prévaloir de la mesure de pardon de prêt, les organisations doivent être en activité et ne pas se trouver sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies ou de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité.

Faits saillants :

  • Le 5 juillet 2023, le gouvernement du Québec a annoncé des mesures d’appui aux entreprises touchées par les feux de forêt. Un montant total de 50 millions de dollars a été alloué, soit 20 millions administrés par les MRC concernées et 30 millions gérés par Investissement Québec.
  • Le PARESAU vise à maintenir en activité les entreprises stratégiques rencontrant des difficultés financières importantes, le temps que des solutions pour y remédier soient mises en place. Pour y parvenir, ce programme permet notamment la réalisation d’études. Le pardon maximal pour le PARESAU est de 50 000 $ par établissement.
  • Le PAUPME soutient les entreprises qui font face à des difficultés temporaires en raison d’évacuations dans leur région et qui démontrent un lien de cause à effet entre leurs problèmes financiers ou opérationnels et la situation. Le pardon maximal pour le PAUPME est de 12 500 $.

Source : MEIE

Le 19 mars dernier, la FQM a présenté en commission parlementaire son mémoire concernant le projet de loi 50 édictant la Loi sur la sécurité civile visant à favoriser la résilience aux sinistres et modifiant diverses dispositions relatives notamment aux centres de communications d’urgence et à la protection contre les incendies et la forêt du ministre de la Sécurité publique, M. François Bonnardel.

La FQM est en accord avec l’importance de mettre à jour la Loi sur la sécurité civile pour mieux répondre aux risques croissants de sinistres, notamment en raison des changements climatiques auxquels sont confrontées les municipalités du Québec.

Cependant, la FQM ne peut accepter certaines dispositions, en particulier la relation à sens unique entre Québec et les gouvernements de proximité, telle qu’elle est contenue dans le projet de loi, ainsi que l’absence de ressources humaines et financières pour accompagner les municipalités et les MRC dans l’exécution de leurs nouvelles obligations.

En effet, la FQM est déçue que le projet de loi prévoie des obligations pour les gouvernements de proximité envers Québec, sans que rien ne soit donné en retour. On y mentionne les responsabilités et les obligations du ministre par rapport à sa propre démarche de gestion des risques de sinistres à l’échelle du Québec, mais à aucun endroit il n’est question de ce qu’il entend mettre en place pour soutenir les municipalités locales et régionales dans la gestion des mesures d’urgence en cas de sinistres.

Cet élément constitue à lui seul un élément qui empêche la Fédération de donner son aval au projet de loi 50 tel que présenté.

Source : FQM

Le programme de la Taxe sur l’essence et la contribution du Québec (TECQ) est un outil fort apprécié par toutes les municipalités du Québec, quelle que soit leur taille. La FQM prend tous les moyens pour mettre de la pression sur Québec et Ottawa pour les amener à conclure une entente de renouvellement de ce programme important. Selon nos informations, les discussions avancent, mais nous devons continuer notre action pour arriver au but.

La Fédération canadienne des municipalités (FCM) est un allié dans nos démarches et partage entièrement nos préoccupations. Son président, le préfet de la MRC d’Argenteuil et maire de Gore, M. Scott Pearce, est directement associé aux pourparlers et sent le besoin de demander à toutes les municipalités locales et régionales de se faire entendre une fois de plus afin que le processus de négociation aboutisse.

La FQM demande donc à ses membres d’accepter l’invitation de notre collègue Scott Pearce et d’adopter le projet de résolution dès votre prochaine séance. Joint au texte de la résolution se trouve un document proposant certains messages à promouvoir lors de vos interventions sur le sujet. Finalement, vous pouvez consulter la liste des adresses courriel des ministres et intervenants à qui transmettre la résolution.

Source : FQM

La maison-mère de la MRC, connue à l’interne comme le 142, rue Dufferin, représente un projet de 18 500 000 $ dont la construction s’est échelonnée sur environ 2 ans. Le bâtiment comporte une superficie de 2 763 m² de plancher et 3 étages. Son architecture visionnaire permet une grande polyvalence et de multiples configurations.

Si la MRC est fort heureuse d’avoir officiellement obtenu sa certification, cela n’est pas dû au hasard. De la sélection des matériaux, en passant par l’aménagement écologique du site et l’économie d’eau potable, tout a été pensé afin de réduire au maximum l’empreinte énergétique du bâtiment.

« L’obtention d’une certification LEED, et du deuxième plus haut niveau existant (OR) de surcroît, n’est pas une mince affaire. Il s’agit d’un processus exigeant accompagné d’une feuille de route stricte et ponctué d’inspections. C’est donc avec une immense fierté que nous accueillons cette bonne nouvelle ! », mentionne le préfet de la MRC, Paul Sarrazin. M. Sarrazin a mené ce dossier de front auprès du conseil de la MRC depuis de nombreuses années.

Parmi les faits saillants du bâtiment, notons la toiture qui est recouverte de roches blanches pour combattre les îlots de chaleur, l’eau des toilettes et des urinoirs qui provient d’un réservoir de récupération de l’eau de pluie, le stationnement qui comprend six bornes de recharge pour véhicules électriques, ainsi qu’un système de chauffage qui fonctionne par boucle géothermique et qui permet de puiser ou de rejeter la chaleur excédentaire du bâtiment à même celui-ci; la façon de faire la plus économique au niveau énergétique.

« Tous les matériaux, comme la peinture, le bois et même les adhésifs de construction, ont été sélectionnés soigneusement et approuvés avant l’utilisation afin de s’assurer que ceux-ci possédaient une certification écologique reconnue dans leurs domaines respectifs. Chaque détail a été soigneusement étudié afin d’en arriver ici », ajoute M. Sarrazin.

L’ancien centre administratif de la MRC, sis à la même adresse, avait atteint sa durée de vie utile. C’est pourquoi les élu.e.s du conseil ont fait front commun pour doter l’organisation municipale d’un bâtiment plus moderne, écoresponsable, à accessibilité universelle et adapté aux besoins croissants de l’équipe.

UNE CERTIFICATION À MAINTENIR

Le système d’évaluation LEED pour l’exploitation et l’entretien des bâtiments certifie la durabilité des opérations et de l’entretien continus des bâtiments existants. Par conséquent, les certifications LEED v4 expirent après 5 ans si le bâtiment n’a pas été recertifié. Les projets LEED v4 ne doivent pas être commercialisés comme certifiés LEED après l’expiration de leur certification.

Il va sans dire que la MRC entend maintenir son niveau de certification dans les années à venir. Une plaque sera d’ailleurs bientôt érigée à l’entrée du bâtiment pour en faire la promotion.

Source : MRC La Haute-Yamaska

Le Service de la culture et des communications de la MRC D’Autray a annoncé la mise en ligne des 10 portraits qui mettent en lumière les grandes industries qui ont marqué l’histoire et le développement du territoire. Ils sont disponibles au www.culturepatrimoineautray.ca.

D’abord dévoilés hebdomadairement sur différentes plateformes de médias sociaux, ces portraits offrent un aperçu de leur héritage industriel. Voici les entreprises mises en lumière :

  • Eddy Match Co. (Berthierville)
  • Distillerie Melchers (Berthierville)
  • Birchwood (Mandeville)
  • Tannerie Bergeron (Saint-Gabriel)
  • La Ferlandière (Berthierville)
  • Parquet Dubeau (Saint-Norbert)
  • Béton Casaubon (Sainte-Élisabeth)
  • P & V Shoe Manufacture Co. (Lavaltrie)
  • Outils A. Richard (Berthierville)
  • Les Entreprises Berthier EBI (Berthierville)

Recherche de photographies, de témoignages, d’articles de journaux, etc.

Le service de la culture et des communications souhaite collaborer avec des gens qui ont travaillé au sein de ces grandes industries. L’équipe est à la recherche de photographies, de témoignages, d’articles de journaux et d’autres documents afin d’enrichir sa compréhension de leur impact sur les communautés locales.

Cette initiative de la MRC fait partie d’un plan d’action soutenu par une entente de développement culturel avec le ministère de la Culture et des Communications du Québec.

Source : MRC D’Autray

En 2022, la situation du marché du travail a continué de s’améliorer un peu partout sur le territoire québécois. L’amélioration a été telle que plusieurs indicateurs ont même atteint des niveaux records. C’est ce que révèle, entre autres, le bulletin Évolution du marché du travail dans les MRC – Bilan 2022 diffusé aujourd’hui par l’Institut de la statistique du Québec.

Progression marquée du nombre de travailleurs et travailleuses

Toutes les MRC du Québec, à l’exception de la Jamésie située dans le Nord-du-Québec, ont connu une croissance du nombre de travailleurs et travailleuses de 25 à 64 ans en 2022. Les augmentations ont été particulièrement fortes, soit de 7,5 % ou plus, dans certaines MRC des régions des Laurentides, de Lanaudière et de la Capitale-Nationale.

Le taux de travailleurs et travailleuses des 25-64 ans a, pour sa part, atteint des niveaux records dans la vaste majorité des MRC de la province. Pour une deuxième année consécutive, c’est dans la MRC de La Jacques-Cartier, dans la Capitale-Nationale, qu’il est le plus élevé. Il s’élève à 87,2 %, un sommet historique.

Revenu d’emploi : la forte croissance se poursuit

En 2022, et pour une deuxième année consécutive, le revenu d’emploi médian des 25-64 ans a crû dans l’ensemble du Québec de plus de 8 %, pour atteindre 54 300 $. C’est la première fois depuis que ces données sont disponibles (2002) que le revenu d’emploi médian connaît une croissance aussi marquée durant deux années de suite.

À l’échelle infraprovinciale, 47 MRC ont enregistré une augmentation supérieure à celle observée à l’échelle provinciale et, dans 10 d’entre elles, la hausse a dépassé les 10 %. Charlevoix-Est, dans la Capitale-Nationale, est la MRC où le revenu d’emploi a connu la plus forte progression, soit 11,7 %, du jamais vu pour ce territoire.

Le revenu d’emploi médian des 25-64 ans demeure élevé dans les régions axées sur l’exploitation minière et autour des principaux centres urbains du Québec. C’est dans la MRC de Caniapiscau (97 650 $) sur la Côte-Nord ainsi que dans celle des Collines-de-l’Outaouais (69 200 $) en banlieue de Gatineau où il demeure le plus élevé.

Évolution du travail autonome dans les MRC

Le nombre de personnes de 25 à 64 ans travaillant à leur compte a augmenté dans une soixantaine de MRC en 2022. Les plus fortes hausses sont observées dans des MRC situées dans la couronne nord plus ou moins éloignée de Montréal, comme Matawinie (+ 13,1 %), Mirabel (+ 11,9 %) et Laval (+ 10,1 %).

Sur l’île de Montréal, la progression du nombre de personnes exerçant un travail autonome est également forte, soit de plus de 7,6 %, en raison notamment d’une augmentation marquée dans l’industrie du transport de personnes ainsi que dans celle des services de messagerie et de livraison. Des croissances notables sont aussi enregistrées dans les services professionnels, scientifiques et techniques de même que dans le secteur des services personnels. 

Tableaux par MRC

Des statistiques détaillées sur le nombre et le taux de travailleurs ainsi que sur le revenu d’emploi médian des 25‑64 ans dans les 104 MRC du Québec sont également disponibles.

Source : Institut de la statistique du Québec

La MRC de La Matapédia est heureuse de lancer une série de conférences grand public gratuites portant sur le patrimoine et qui s’étaleront d’avril à juin 2024. Les activités seront organisées à Amqui, Causapscal et Sayabec et l’inscription en ligne est obligatoire pour les participants via le site https://lamatapedia.ca/conferences-sb2024.

D’abord, la conférence intitulée « Démystifions le patrimoine » s’intéresse aux grandes notions entourant le patrimoine ainsi qu’à ses différentes déclinaisons.

Ensuite, en formule 5 à 7 comprenant une visite terrain, la conférence « Le patrimoine bâti » porte spécifiquement sur le patrimoine bâti et présente des exemples matapédiens concrets.

Ces deux activités seront animées par Sarah Bérubé, consultante en patrimoine. Diplômée en sciences historiques et études patrimoniales ainsi qu’en technologie de l’architecture, elle est passionnée de patrimoine bâti. En plus d’offrir des services professionnels en patrimoine à son compte, elle est médiatrice culturelle au Site patrimonial de pêche Matamajaw à Causapscal.

Finalement, une formation de trois heures présentant des trucs, conseils et astuces pour rénover sa maison ancienne sera offerte. Elle sera animée par Gabrielle Dufour, directrice du Service d’aide-conseil en restauration patrimoniale (SARP) et technicienne en architecture. Directrice du SARP depuis 2018, elle travaille activement à faire rayonner le patrimoine bâti et a réalisé de nombreux mandats en consultation architecturale. L’inscription pour cette activité se fait en ligne au https://lamatapedia.ca/formationsarp2024.

Les conférences proposées s’adressent notamment à tous les citoyens amateurs d’histoire et de patrimoine, aux propriétaires de maison ancienne, aux intervenants en culture et patrimoine ainsi qu’aux élus, employés et membres des comités consultatifs en urbanisme des municipalités matapédiennes. Elles sont rendues possibles grâce à l’Entente de développement culturel de la MRC de La Matapédia.

Source : MRC La Matapédia

Le MAMH tient à remercier le milieu municipal, les organismes régionaux et nationaux, les représentantes et représentants des Premières Nations ainsi que les citoyennes et citoyens pour leur participation en grand nombre à la vaste consultation sur le projet de nouvelles orientations gouvernementales en aménagement du territoire (OGAT), qui s’est déroulée au printemps et à l’été 2023. Grâce à cette collaboration, de nombreuses suggestions et recommandations pourront être prises en compte afin de préciser les OGAT et de faciliter leur intégration aux schémas d’aménagement et de développement des MRC.

Parmi les activités de consultation tenues, 17 rencontres ont eu lieu dans toutes les régions concernées par les OGAT, réunissant plus de 400 personnes représentant le milieu municipal et des organismes régionaux.

De plus, des rencontres ont été réalisées avec des organismes nationaux, le groupe de travail sur la gestion intégrée de la ressource en eau et le comité d’experts en aménagement du territoire mis sur pied dans le cadre de la Politique nationale de l’architecture et de l’aménagement du territoire. Enfin, une rencontre a permis d’échanger avec des représentantes et représentants des Premières Nations. En parallèle, une consultation publique en ligne, à laquelle plus de 300 participations ont été enregistrées, a permis à toutes les personnes et à tous les organismes intéressés de s’exprimer sur le sujet. Notons également que près de 80 mémoires ont été reçus par le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation.

Le bilan des consultations regroupant les principaux constats dégagés est maintenant disponible, et les travaux se poursuivent afin que les nouvelles OGAT soient rendues publiques au cours des prochains mois.

Source : MAMH