Le PEX est en cours de production d’une série de 14 capsules vidéo portant sur les 12 étapes de la gestion contractuelle à l’intention du personnel municipal. Deux nouvelles capsules ont été récemment ajoutées:

Capsule portant sur l’étape 1 – Définir les besoins, analyser la veille de marché et estimer les coûts

Cette capsule porte sur l’étape 1 de tout octroi de contrat, soit la définition de son besoin, son analyse de marché et son estimation des coûts. Plus cette étape aura été complétée avec soin, plus la suite du processus de gestion contractuelle en sera facilitée.

Capsule portant sur l’étape 2 – Établir la stratégie de gestion contractuelle

Cette capsule porte sur les éléments d’une bonne stratégie contractuelle et vise à sensibiliser à l’importance de bien la définir, afin de maximiser le nombre de soumissionnaires et faciliter l’exécution du contrat.

Les 4 premières capsules de cette série sont disponibles à l’adresse suivante : Série de capsules vidéo sur le processus de gestion contractuelle – Pôle d’expertise en gestion contractuelle – Ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (gouv.qc.ca)

Source : Direction de la démocratie, de l’éthique et de la gestion contractuelle municipales, Direction générale des politiques, MAMH, 20 février 2023

Depuis 2019, la MRC du Val-Saint-François a tenté à trois reprises de faire reconnaître une partie de son territoire comme étant incompatibles à l’activité minière, présentant au départ une protection de plus de 60% du territoire du Val-Saint-François. Lors de la séance du Conseil du 15 février dernier, les maires et mairesses, en plus d’adopter le règlement modifiant le schéma d’aménagement de la MRC pour y intégrer des dispositions protégeant environ 40% du territoire, ont aussi demandé au gouvernement d’assouplir les règles encadrant l’identification des territoires incompatibles avec les activités minières (TIAM).

La Loi modifiant la Loi sur les mines, sanctionnée le 10 décembre 2013, donne aux MRC le pouvoir de délimiter, dans leur schéma d’aménagement, certains territoires incompatibles avec l’activité minière. Cependant, l’orientation gouvernementale actuelle ainsi que les paramètres encadrant le processus sont particulièrement contraignants et ne permettent pas de bien reconnaître les particularités de notre MRC, notamment à l’égard de l’agriculture dynamique, des territoires forestiers productifs et de la préservation des milieux naturels importants pour notre collectivité, dont les milieux humides et hydriques inscrits au Plan régional des milieux humides et hydriques (PRMHH).

Puisque la reconnaissance des particularités territoriales est depuis longtemps demandée par les municipalités, les MRC et les unions municipales, que le travail d’identification des territoires incompatibles à l’activité minière a mis en lumière les contraintes et limites du processus actuel permettant de reconnaître certains TIAM en vertu de la Loi sur les mines et que la nouvelle Politique nationale de l’architecture et de l’aménagement du territoire, adoptée par le gouvernement en juin 2022, prône des milieux de vie de qualité répondant aux besoins de la population et un aménagement préservant et mettant en valeur les milieux naturels et le territoire agricole, les 18 maires de la MRC du Val-Saint-François demandent au gouvernement de revoir son orientation de manière à pouvoir protéger 60% de notre territoire.

Ils demandent également de reconnaître plus facilement, en vertu de la Loi sur les mines, les différents types d’aires protégées existant au Québec. Le gouvernement doit voir à outiller davantage les organismes de conservation en les informant des démarches à entreprendre pour faire reconnaître certaines aires protégées en vertu de la Loi sur les mines, notamment les réserves naturelles en terres privées. Le gouvernement devrait prévoir, dans le Plan de mise en œuvre de la Politique nationale de l’architecture et de l’aménagement du territoire, prévu pour le printemps 2023, de véritables leviers et pouvoirs pour mieux prendre en compte nos particularités et aménager durablement notre territoire.

Source : MRC Le Val-Saint-François, 24 février 2023

Le marché du travail s’est redressé fortement en 2021, après l’onde de choc causée par le début de la pandémie de COVID-19. Bien que la reprise se manifeste partout sur le territoire québécois, son ampleur varie considérablement d’une municipalité régionale de comté (MRC) à l’autre. Au Québec, le nombre de travailleurs de 25 à 64 ans a augmenté de 4,3 % en 2021. Cette hausse, la plus importante depuis que ces données sont disponibles (2002), compense partiellement la chute de 5,9 % observée en 2020.

Toutes les MRC du Québec ont connu une croissance du nombre de travailleurs en 2021. Les augmentations ont été particulièrement fortes dans certaines MRC des Laurentides (notamment Les Pays-d’en-Haut), de Lanaudière (Montcalm) et de l’Estrie (Brome-Missisquoi), où le nombre de travailleurs a crû de plus de 8 % entre 2020 et 2021. Ces résultats sont tirés du bulletin Évolution du marché du travail dans les MRC – Bilan de l’année 2021 diffusé aujourd’hui par l’Institut de la statistique du Québec.

Le nombre de travailleurs est revenu au niveau prépandémique dans moins de la moitié des MRC

Dans 41 MRC, sur les 104 que compte le Québec, le nombre de travailleurs a atteint ou dépassé le niveau enregistré en 2019. Elles se répartissent majoritairement autour de Montréal, de Québec et de Gatineau, mais sans être directement adjacentes à ces centres urbains. C’est également ce qu’on observe dans trois des six MRC de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine.

En revanche, dans une soixantaine de MRC, comprenant les principaux centres urbains, le nombre de travailleurs a augmenté, mais pas assez pour atteindre le niveau observé en 2019, avant la pandémie.

Ratio du nombre de travailleurs de 25 à 64 ans de 2021 sur le nombre de 2019, MRC du Québec

Ratio du nombre de travailleurs de 25 à 64 ans de 2021 sur le nombre de 2019, MRC du Québec

Sources
Institut de la statistique du Québec, exploitation des données fiscales des particuliers de Revenu Québec (données sur le taux de travailleurs).
Ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles, Système sur les découpages administratifs (données sur les limites administratives).

Revenu d’emploi en forte hausse en 2021

Après la faible augmentation survenue en 2020, le revenu d’emploi médian des 25-64 ans a bondi de 9,0 % en 2021 dans l’ensemble du Québec pour atteindre 49 788 $, une hausse sans précédent depuis que ces données sont compilées.

L’augmentation est supérieure à celle observée à l’échelle provinciale dans 48 MRC et, dans 27 d’entre elles, la hausse a dépassé 10 %. Le Golfe-du-Saint-Laurent, sur la Côte-Nord, est la MRC où le revenu d’emploi a connu la plus forte hausse, soit 18,3 %.

Les MRC affichant les revenus d’emploi médians les plus élevés en 2021 se répartissent autour de Montréal, de Gatineau et de Québec, ainsi que dans les régions dont l’économie est axée sur l’exploitation minière.

À l’inverse, plusieurs MRC de la péninsule gaspésienne, tout comme les plus septentrionales des régions de l’Outaouais, des Laurentides et de Lanaudière, se classent parmi celles disposant des plus faibles revenus.

Le gouvernement du Québec annonce une révision de son Programme de restauration et de création de milieux humides et hydriques afin de permettre le dépôt de projets en continu jusqu’au 31 mars 2025. Il assouplit par ailleurs les critères du programme, pour permettre un accès élargi à l’enveloppe disponible de 113 millions de dollars via son Fonds de protection de l’environnement et du domaine hydrique de l’État.

C’est ce qu’a annoncé le ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides, M. Benoit Charette, en marge du Forum national sur les plans régionaux des milieux humides et hydriques, qui s’est tenu à Québec.

Québec hausse ainsi le plafond des montants admissibles pour le volet 1, qui passera de 25 000 $ à 75 000 $, et pour le volet 2, ce dernier passant d’un million de dollars par projet à trois millions de dollars.

Rappelons que ce programme vise à restaurer des milieux humides et hydriques ou à en créer de nouveaux. Il encourage du même coup le développement de l’expertise québécoise dans ce domaine.

Faits saillants :

  • Depuis le lancement du Programme, 807 767 $ ont été octroyés pour soutenir la réalisation d’études de préfaisabilité de projets de restauration et de création de milieux humides et hydriques (volet 1), et 2 466 344 $ ont été octroyés afin de soutenir la réalisation de tels projets (volet 2). Pour le volet 1, les projets doivent être réalisés un an après la signature de la convention, tandis que, pour le volet 2, ce délai est de trois ans.
  • La mise en œuvre du Programme constitue l’une des obligations fixées dans la Loi affirmant le caractère collectif des ressources en eau et favorisant une meilleure gouvernance de l’eau et des milieux associés.
  • Ce programme contribue aussi à l’atteinte de l’une des cibles de la Stratégie québécoise de l’eau 2018-2030, soit celle visant à conserver et à restaurer les milieux aquatiques.
  • Rappelons qu’on demande aux promoteurs d’éviter ces milieux sensibles et de favoriser les projets dont les impacts sont les plus minimes possible. Des mesures de compensation sont prévues lorsqu’il n’est pas possible d’éviter de leur porter atteinte. Prenant généralement la forme de contributions financières, ces compensations sont calculées en considérant les particularités régionales du territoire concerné, l’état initial des milieux affectés, l’impact du projet sur ceux-ci et la superficie affectée.

Liens connexes :

Pour s’informer davantage sur le Programme de restauration et de création de milieux humides et hydriques : www.environnement.gouv.qc.ca/programmes/prcmhh/index.htm.

Source : Cabinet du ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. 24 février 2023

Dans le cadre de la première rencontre du comité sur la marque employeur municipale de l’Union des municipalités du Québec (UMQ), qui s’est tenue vendredi dernier, plusieurs mairesses et maires se sont mobilisés pour définir des actions visant à optimiser l’attractivité et faciliter davantage le recrutement et la rétention du personnel dans le contexte global de pénurie de main-d’œuvre au sein du milieu municipal. Le comité a également comme particularité de réunir les directrices et directeurs généraux des municipalités membres du comité, et cela, pour explorer tous les angles. 

Le manque de main-d’œuvre est présentement la préoccupation principale des employeurs québécois. Le problème est généralisé et frappe également les municipalités. Le vieillissement de la population entraîne des conséquences importantes sur la quantité de main-d’œuvre disponible, et plusieurs municipalités souhaitent maintenant améliorer leur image de marque à titre d’employeur. L’enjeu est important, particulièrement dans un contexte où les municipalités offrent plusieurs services de proximité considérés comme essentiels : traitement des eaux, gestion des matières résiduelles, entretien de la voirie, sécurité publique et environnement. 

À ce sujet, l’UMQ souligne que 87 % des municipalités du Québec se disent préoccupées ou interpellées par l’enjeu de l’attractivité des emplois offerts au sein des administrations municipales. C’est pourquoi l’Union a identifié deux champs d’action prioritaires pour accompagner ses membres : positionner le milieu municipal comme un employeur de choix et valoriser l’emploi municipal. 

« Les emplois dans le secteur public ne sont pas toujours attirants pour la population. Souvent, c’est une question de perception de ce qu’offre une municipalité. Pour être plus attractives, nos approches de recrutement et de rétention du personnel doivent sortir du format traditionnel. En nous investissant dans une démarche structurée, axée sur l’authenticité, nous pourrons mettre de l’avant notre véritable valeur ajoutée. Une municipalité offre tellement de diversité de postes et une grande proximité avec notre communauté », a mentionné la présidente du comité et mairesse de Gatineau, madame France Bélisle. 

Au cours des prochains mois, l’UMQ souhaite sonder les citoyennes et citoyens pour connaître leur perception de leur municipalité comme employeur et élaborer une enquête auprès des municipalités afin d’identifier les postes les plus vulnérables à cibler dans un projet de campagne nationale de promotion visant le grand public. Le comité cherchera à développer ou partager des outils pour les municipalités (pratiques exemplaires, webinaire, séance d’information, trousse de communication, etc.). De plus, une conférence ayant pour thème « Rareté de main-d’œuvre dans les municipalités : causes, enjeux et pistes d’action » sera présentée dans le cadre des Assises 2023 de l’UMQ, qui se tiendront du 3 au 5 mai prochains, à Gatineau.  

À propos du comité sur la marque employeur municipale de l’UMQ 

Créé en décembre dernier, le comité est composé des élues et élus suivants : 

  • Mme France Bélisle, présidente du comité et mairesse de Gatineau; 
  • Mme Évelyne Beaudin, mairesse de Sherbrooke; 
  • Mme Julie Boivin, mairesse de Sainte-Anne-des-Plaines; 
  • Mme Julie Brisebois, mairesse de Senneville; à
  • M. Marc-Alexandre Brousseau, maire de Thetford Mines;  
  • M. Guy Caron, maire de Rimouski; 
  • Mme Geneviève Dubois, trésorière de l’UMQ et mairesse de Nicolet; 
  • Mme Stéphanie Lacoste, mairesse de Drummondville; 
  • Mme Liza Poulin, mairesse de Blainville; 
  • M. Louis Villeneuve, maire de Bromont. 

Source : UMQ, 27 février 2023

Madame Kim Lesage a été nommée directrice générale de la MRC de Pontiac le 15 février 2023. Madame Lesage occupait ce poste à titre intérimaire depuis novembre 2022 après le départ du précédent directeur monsieur Bernard Roy. Elle continuera d’occuper le poste de directrice de l’ingénierie et des infrastructures jusqu’à ce qu’un remplaçant soit trouvé. Elle a l’intention de superviser le département pour l’année à venir, car de nombreux projets d’infrastructure majeurs auront lieu dans plusieurs municipalités en 2023.

En préparation du Colloque du printemps qui aura lieu les 27 au 28 avril à Québec, nous invitons les membres de l’ADGMRCQ éligibles à cette reconnaissance à nous faire parvenir une lettre énonçant leur cheminement de carrière, le/la rendant éligible à l’hommage de longue carrière, dont les critères sont les suivants :

HOMMAGE DE LONGUE CARRIÈRE (25 ANS ET PLUS)

  • Carrière de 25 ans en milieu municipal, sous l’autorité d’un conseil formé d’élu(e)s;
  • Avoir été membre de l’ADGMRCQ pendant un minimum de cinq années consécutives;
  • Énoncer dans une brève lettre son cheminement de carrière, le/la rendant éligible à l’hommage de longue carrière.

Votre lettre doit parvenir par courriel à l’adresse suivante : dir.adgmrcq@adgmrcq.ca avant le 7 avril.

Jusqu’à présent, 63 membres actifs et retraités ont reçu cet hommage. Consultez en ligne la liste des récipiendaires des dernières années.

L’ADGMRCQ tient son colloque printanier les 27 et 28 avril 2023 au Manoir Victoria à Québec. Les membres qui s’inscrivent d’ici le 28 mars bénéficient d’un rabais. Tarif et bloc de chambres garantis jusqu’au 26 mars 2023 inclusivement.

Pour s’inscrire en ligne et pour obtenir le programme et tous les détails entourant le colloque, cliquez ICI

La MRC de L’Érable met de l’avant trois projets totalisant 867 800 $ pour développer le secteur de la Forêt ancienne du parc régional des Grandes-Coulées, ce qui représente un levier important pour l’avenir de son site de plein air déjà bien positionné sur l’échiquier des parcs régionaux au Québec. Il s’agit d’un investissement de 232 000 $ de la MRC et de 635 800 $ provenant de différents programmes d’aide financière.

L’acquisition d’un terrain de 112 hectares était nécessaire pour avoir les coudées franches et ainsi développer de nouveaux services et accueillir de nouvelles infrastructures. Une fois cette première étape franchie, à l’automne 2022, le stationnement est passé de 20 à 50 places. Toujours dans un souci d’augmenter la qualité et la capacité d’accueil, la MRC procédera d’ici l’été à l’ajout d’un bâtiment d’accueil autonome et écoresponsable en plus d’un bâtiment sanitaire. Le fonctionnement à l’énergie solaire évitera des coûts considérables d’un raccordement électrique et permettra aussi l’accès au Wi-Fi. Le secteur de l’érablière sera dorénavant pourvu d’un gazébo. Il s’agit d’une première installation pour le développement futur de sites de camping sauvage.

Afin de répondre à la forte demande de bonifier l’offre d’hébergement, la MRC est actuellement en appel d’offres pour trois refuges écoresponsables de type prêt-à-camper. Ceux-ci seront situés à environ 300 mètres du stationnement et pourraient être disponibles à l’été 2024 selon l’échéancier fixé par la MRC.

Finalement, pour demeurer en accord avec son positionnement de parc régional qui « accueille les chiens en laisse, partout et en tout temps », un parc à chiens sera aménagé en bordure du sentier des Pins pour les randonneurs qui désirent retirer la laisse de leur animal de compagnie.

Source : MRC L’Érable

La Fédération québécoise des municipalités (FQM) lance la 2e édition du prix Ulrick-Chérubin organisé en partenariat avec le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration dans la cadre du Programme d’appui aux collectivités.

Ce prix souligne l’apport des municipalités et des organismes à but non lucratif dans la mise en œuvre de bonnes pratiques en matière d’accueil, d’intégration et d’inclusion des personnes immigrantes, partout sur le territoire québécois. Cette initiative les encourage à développer des programmes ou à mettre en place des mécanismes et des processus veillant à l’accueil des personnes immigrantes, des minorités ethnoculturelles, tout en faisant rayonner les efforts d’intégration qui représentent si bien le caractère chaleureux et accueillant des Québécoises et Québécois.

Les municipalités et les OBNL ont jusqu’au vendredi 24 mars pour déposer leur candidature, en visitant le site www.prixulrickcherubin.quebec.

Lors de la première édition, la MRC Mékinac a remporté les grands honneurs dans la catégorie Municipalités, alors que la Maison d’Haïti, située à Montréal, a été lauréate dans la catégorie Organismes à but non lucratifs.

Source : FQM